RéconciliAction
Selon un rapport publié en 2011, plus de soixante langues autochtones existeraient d’un océan à l’autre, et beaucoup d’entre elles risquent de disparaître si des efforts ne sont pas consentis pour conserver leur utilisation et leur promotion.
Partie intrinsèque de la culture, la langue est essentielle aux processus de réconciliation et d'organisation anticoloniale, ainsi qu'à l'épanouissement des communautés autochtones. Conformément à la recommandation numéro 16 de la Commission, de vérité et de réconciliation, la Fédération, sous la direction d'étudiantes et d'étudiants militants, « demandera aux établissements postsecondaires de créer des programmes universitaires et collégiaux menant à un diplôme en langues [indigènes] ». L'anglais et le français sont les langues officielles du pays et bénéficient d'un financement public substantiel, de sorte que la réconciliation ne peut exister si les langues coloniales sont toujours imposées aux populations autochtones. La Fédération mène cette campagne en vue de revendiquer des fonds et des ressources pour les programmes en langues autochtones ainsi qu’un financement accru pour des mesures de soutien financier sur les campus des collèges et universités.
Bien que certaines régions du pays aient réalisé des progrès visant à inclure les langues autochtones dans leurs relations gouvernementales, la majorité des provinces et des territoires accordent un soutien financier minimal à ces efforts de préservation.
La langue étant une partie intégrante de la culture, elle est essentielle aux processus de réconciliation et d’organisation anticoloniale, ainsi qu’à la capacité des communautés autochtones de prospérer. Conformément à la recommandation numéro 16 de la Commission de la vérité et de la réconciliation, la Fédération, sous la direction d’étudiantes et étudiants militants, « sollicitera des établissements postsecondaires pour créer des programmes d’études collégiales et universitaires en langues [autochtones] ». L’anglais et le français étant les langues officielles du pays bénéficiant d’un financement public substantiel, la réconciliation ne peut donc pas exister tout en continuant à imposer les langues coloniales aux populations autochtones.