La santé mentale, c'est important!
L’Association canadienne pour la santé mentale a déterminé que 20 pour cent des Canadiennes et Canadiens connaîtront personnellement un problème de santé mentale durant leur vie, avec les jeunes de 15 à 24 ans ayant une susceptibilité accrue par rapport à tout autre groupe d’âge.
Les étudiantes et étudiants de tout le pays ont plus de difficulté à accéder aux services de santé mentale dont ils ont besoin sur le campus. De plus, les services de santé mentale tels que le counseling psychologique et les services psychiatriques sont sous-financés, manquent de personnel et sont sous-représentés sur les campus postsecondaires, ce qui limite les types de services et leur disponibilité pour les étudiantes et étudiants. Cette campagne œuvre à la création d’une plus grande sensibilisation aux complexités de la santé mentale et revendique un financement accru et l’accès à des services de santé mentale diversifiés.
Un sondage effectué en 2016 auprès de 43 000 étudiantes et étudiants d’université et de collège a démontré que 89,5 pour cent des étudiantes et étudiants se sentaient dépassés par tout le travail qu’ils avaient à faire et 73,5 pour cent se sentaient très tristes. Parallèlement, ils ont plus de difficulté à accéder aux services de santé mentale dont ils ont besoin sur le campus.
Souvent, les médicaments sont un élément essentiel du traitement en santé mentale. Cependant, l’absence d’une stratégie nationale d’assurance médicaments empêche une Canadienne ou un Canadien sur dix de se procurer son médicament sur ordonnance en raison de la dépense. Plus de deux millions de Canadiennes et Canadiens dépensent plus de 1 000 $ chaque année en médicament sur ordonnance. Dans le cadre d’un sondage de 2015, 91 pour cent des répondantes et répondants appuyaient un programme national d’assurance médicaments.
De plus, les services de santé mentale comme le counselling psychologique et les services psychiatriques sont sous-financés, manquent de personnel et sous-représentés sur les campus postsecondaires, limitant ainsi le type et la disponibilité des services pour les étudiantes et étudiants. De plus, les soutiens spécialicés et hors campus pour les étudiantes et étudiants qui ont un problème de santé mentale sont souvent coûteux, et les régimes de soins de santé étudiants ne couvrent qu’une partie des soins psychologiques requis.