OTTAWA - La Fédération canadienne des étudiantes et étudiants déplore la demande du premier ministre de l’Ontario, Doug Ford, de freiner l’entrée des étudiantes et étudiants internationaux en Ontario. Il s’agit d’une attaque non fondée contre des étudiantes et étudiants innocents, laquelle vise à les empêcher de poursuivre leurs études. Avec les dispositions de quarantaine obligatoires pour les voyageuses et voyageurs déjà en place, les étudiantes et étudiants internationaux ont le droit de retourner à leur établissement et à leur lieu de résidence. Dans le cadre de ce processus, les établissements devraient bénéficier d'un financement public adéquat pour garantir que les mesures de sécurité mises en place sur le campus au début de la pandémie puissent être maintenues au cours de l'année scolaire prochaine.

« Alors que les campus discutent de la possibilité de rouvrir leurs portes pour le trimestre d’automne, les conversations doivent cibler l’investissement dans les précautions de sécurité nécessaires plutôt que de faire porter le blâme aux étudiantes et étudiants internationaux », a déclaré Nicole Brayiannis, vice-présidente nationale.

Le premier ministre Justin Trudeau a indiqué qu’aucune autre province n’avait demandé cette mesure. La Fédération en appelle de chaque ordre de gouvernement d’assumer la responsabilité du bien-être des personnes vivant au Canada et d'investir dans des mesures de protection, notamment des congés de maladie payés permanents, un soutien financier pour chaque individu, et un accès élargi, dans toutes les provinces, au matériel de protection individuelle.

La Fédération canadienne des étudiantes et étudiants représente plus de 530 000 membres de toutes les régions du pays et inclut des étudiantes et étudiants canadiens et internationaux de tous les cycles postsecondaires, y compris des étudiantes et étudiants à plein temps et à temps partiel.

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Nicole Picton
Fédération canadienne des étudiantes et étudiants
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